Attente du Vieux Saule

Vakyas patientait, d'une humeur massacrante sans doute en raison de la fête arrosée de la veille et du réveil très matinal, attendant le Vieux Saule et les Mages sensés les aider à combattre les Golems. Il aiguisait lentement son épée sans grande conviction...mais il fallait bien faire quelque chose !
Il était venu au rendez-vous en avance...avec Vieux Saule, la ponctualité primait, toujours.

°A l'heure d'accord...mais pourquoi en avance ?°

Finael, prends attention a l'écriture, quitte à taper tes messages sous word avant de les poster.

C'est pas sympa, c'est forcer les joueurs. Mais c'est ainsi.

Kerwin arriva, accompagné des mages humains promis. Il avait préféré faire le voyage avec quelques personnes de bonne compagnie, plus par crainte de l'ennui que des bestioles.

Il se présenta devant le garou, le regardant en contre-plognée du fait de la différence de taille.

-Bonjour, Vakyas. lui fit-il simplement.

Vakyas lui adressa un regard respectueux quoique pour le moins oblique et répondit poliment :

- Salut à toi Kerwin Vieux Saule !

Puis, relevant la tête pour constater le présence des mages, il ajouta :

- Alors c'est tout ce que Feeria compte de Mages ?

Kerwin sourit. Visiblement, ce cher Vakyas était d'humeur... massacrante. Le gnome lui était assez heureux tant qu'on le laissait loin du Conseil des Anciens... Il répondit :

-Le Conseil a estimé qu'il n'en faudrait pas plus. Et je suis assez d'accord avec cette évaluation.

Vakyas sourit. Il aimait assez le Vieux Saule. Sans doute était-ce l'idée qu'un gnôme puisse l'étaler en moins de temps qu'il en fallait pour qui l'amusait ainsi. Et puis il fallait reconnaître que c'était une compagnie agréable...selon les critères tout à fait personnels du Garou en tout cas.
Sa mauvaise humeur envolée, Vakyas ajouta avec ironie :

- Je me demande ce que les golems en penseront, eux. Enfin, pas de temps à perdre ! Et puisque tout le monde est là, je propose que nous nous mettions en route immédiatement, sans quoi la sève va bientôt me monter au cerveau et le gui risque de me pousser par les oreilles !

Sur ce, il remit son épée au fourreau et jeta un regard impatient au groupe signifant qu'il ne faisait pas que plaisanter.

-Bien que je suis certain que le gui dans les oreilles vous irait pour le mieux, mon cher Vakyas, nous allons tout de même nous mettre en route.

Et il mis ses paroles à exécution. Non pas qu'il fit pousser du gui dans les oreilles du farou mais bien qu'il se mit en route à la suite de ce dernier.