A la recherche d'une forge

Leander et Urielle marchaient d'un pas assuré dans l'artère principale de la ville. Parfois, un poignard jaillissait de la manche du jeune homme, tranchait la bourse d'un homme riche et venait se perdre dans ses poches... Tout cela de façon si discrète que l'homme ne s'aperçevait de rien, au moins jusqu'au moment où il rentrait chez lui.

Il y a une forge quelques rues plus loin...

Urielle utilisé le même procédé que Leander et prenait au passages différents objets qui lui plaisaient sur les présentoirs de des commerces contournent aisément la vigilance des commercent regardant partout sauf là ou il fallait.

"Alors allons y, montre moi le chemin je te suis."

Beaucoup moins discrète que son compagnon, Urielle s’extasiait de tout ce qu’elle avait sous les yeux en agitent les bras les yeux brillent de convoitise.

"Waah !! T’as vu ça ? Et ça ? Et ça là bas ? C’est joli !!! Tu trouves quelque chose ? Oh et ça ?"

Leander regarda toutes les armes et choisit un cimeterre à deux mains en os. Une très belle arme manufacturée et avec un esthétique certain. La lame avait un tranchant lisse tandis que son opposé comportait 5 dents. Il se tourna vers le forgeron et lui dit :

Je vais te prendre ça.

Elle coûte cher cette lame...

Ah ? et pourquoi ?

Regarde...

L'homme fit le tour de son comptoir et prit l'arme. Puis, il donna un coup d'épée verticale et la lame se sépara en 8 endroits racordés par une chaîne qui pouvait fouetter l'air. Il fit faire un tour à la chaîne au-dessus de sa tête et fit revenir les parties d'os vers la garde. Ceux-ci se soudèrent à nouveau...

Je comprends mieux. Et je suis encore plus disposé à l'acheter.

800 pièces d'or.

Quoi ?

C'est le prix.

Je t'offre 600 pièces d'or plus un assassinat. Et tu me donnes l'épée.

C'est honnête... voila le contrat. Cette nuit, tu élimines mon concurent direct. Je veux qu'il meurt par empoisonnement. C'est aussi simple que ça.

Ca marche. Je sais déjà où il se trouve, demain matin, il sera mort.

Tu peux prendre l'arme. Je sais que je peux te faire confiance.

Leander prit l'arme, la mit dans son fourreau de cuir et la passa à sa ceinture. Il sortit ensuite les 600 pièces d'or qu'il posa sur le comptoir. Puis, il se tourna vers Urielle et lui demanda :

Et toi, tu prends quoi ?

"Euh... attend je regarde..."

Elle fit un tour rapide et nota deux armes intéressantes avant de revenir vers le marchand.

"Alors, ça", dit elle en désignant une pair de mitaines en cuir noirs avec au bout de chaque phalanges des piques en aciers d’environs cinq centimètres.

"Idéal pour le combat à main nue", ajouta elle avec un grand sourire," et ça !"

Elle montra cette fois deux dagues d’environs quarantaines centimètres. Les dagues semblaient normales bien qu’épaisse au milieu, fine sur les bords et un manche étrange. Si on regardait de plus près on se rendait compte que les dagues pouvait s’ouvrir et devenir des éventails aux lames d’acier.

"C’est combien?"

Le marchand regarda Leander et lui dit :

C'est ton apprenti ?

L'assassin approuva d'un hochement de la tête.

Elle a du goût... Ca lui fera 200 pièces.

L'homme sortit la somme de sa bourse et les posa sur le comptoir. Puis, il se tourna vers la sortie avant de jeter par dessus son épaule :

Ce soir, ton homme est mort.

La jeune femme suivit son ex-maître en dehors de la boutique.

"Donc je te dois 200 pièces… Au fait, ta nouvelle arme est puissante mais c’est pas très discret non ?"

Se disant elle avait prit une de ses dagues/éventail et la soupesait en l’ouvrant et la referment d’un geste sec.

Leander était reparti en direction de la place du marché.

C'est pas fait pour être discret... C'est au cas où je doive participer un jour à une grande bataille... Je sais que je peux rêver mais on ne sait jamais...

Il recommençait à voler, bien décidé à rattraper ses dépenses du jour...

Urielle tandis une bourse à Leander.

"Tadam ! J’ai ramassé tout ça avant d’entrer et je viens de finir, en revendant certains objet ça devrait faire 200. Pour ce qui est de cette bataille, les assassins ne ce mêlent pas en général de ce genre de choses mais comme tu dis : on peut toujours rêver…"

La bourse changea de main et atterrit dans une poche intérieure de Leander.

Parfait, il me reste de quoi me payer un excellant repas dans un taverne chic... De toute façon, j'ai quelques repas gratuits à consommer au Garou Lubrique... Enfin. Va quand même falloir que je repère un peu les bonnes habitudes de ce rival forgeron.

Ca faisait longtemps en fait que le jeune assassin le surveillait. Il avait prévu depuis longtemps que le forgeron allait lui demander ce service. Aussi savait-il déjà tout de ses habitudes...

"C’est ce qu’il faut faire en effet… "

Elle se tourna vers le jeune homme.

"Tu préfère le faire seul ou veux que je t’accompagne ? J’ai du temps à perdre."

Leander partait déjà d'un bon pas. Il haussa les épaules et dit :

Tu fais comme tu veux. De toute façon il n'y a pas grand chose que je ne sais pas sur lui. Je vais juste attendre la nuit là-bas.

"Dans ce cas, je vais te laisser."

Elle déposa un bizou sur sa joue et commença à partir avant de se retourner.

"Pense tu qu’il y est des choses intéressantes à voler au palais ? Faut que je me refasse la main, et de l’argent au passage…"

Leander partait déjà vers la maison du forgeron et jeta à Urielle par-dessus son épaule :

Evite pour l'instant. Les gardes sont trop nombreux à l'intérieur du château. Je n'aimerais pas qu'il t'arrive quelque chose...

Et Leander disparut.

"En route pour le Garou lubrique alors…"

Elle partit à son tour mais vers la taverne.